Voici Julia, alias Toronto Plant Girl, propriétaire d’une petite entreprise florissante nourrie par sa grande passion pour les plantes.

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Quand Julia Rago a appris que son père avait le cancer en 2018, elle a voulu prendre le temps de créer une ambiance plus invitante dans leur maison. En s’inspirant d’une vidéo YouTube sur l’entretien des plantes, elle a rempli sa chambre de plantes, puis à la fin 2019 elle a commencé à publier sur Instagram sous le nom de Toronto Plant Girl. Une conversation avec un propriétaire d’entreprise qui avait besoin de conseils pour ses plantes a contribué à faire germer l’idée qu’elle pourrait se lancer en affaires. Elle a donc transformé sa passion en entreprise prospère qui offre des services d’entretien de plantes à des clients résidentiels et commerciaux.

La FCEI a rencontré Julia afin d’en savoir plus sur son utilisation des médias sociaux pour faire croître son entreprise. Elle nous présente également sa fourgonnette, « Vanny Devito », et révèle la plante qu’elle préfère recommander à ses clients.

Toronto Plant Girl compte beaucoup d’abonnés sur Instagram. Comment arrivez-vous à trouver un équilibre entre la gestion de votre entreprise et les médias sociaux?

Durant les deux premières années de mon entreprise, je passais jusqu’à 10 heures par semaine à créer du contenu pour les médias sociaux. Chaque semaine, je faisais trois ou quatre publications et de 30 à 40 stories par jour. Maintenant, c’est très différent; j’ai beaucoup réduit le temps que je consacre à créer du contenu.

Chaque entrepreneur a avantage à utiliser ces plateformes et applis gratuites comme outils de promotion et pour interagir avec sa communauté. En les utilisant de la bonne façon, on peut favoriser la croissance d’une entreprise et augmenter ses revenus.

Je suis reconnaissante de pouvoir utiliser cette plateforme et j’aime m’en servir. Par contre, ce peut devenir un fardeau de produire du contenu sans arrêt, et, au fond, l’objectif est de s’amuser et d’être créatif. Alors, les pauses sont essentielles. On doit prendre du recul pour mieux y revenir.

En tant que propriétaire d’une entreprise à domicile, comment tissez-vous des liens avec d’autres entrepreneurs de votre communauté?

J’adore aller marcher, par exemple sur la rue Queen ou l’avenue Ossington à Toronto. Je visite les endroits qui m’intéressent et je parle avec les propriétaires en leur laissant ma carte professionnelle. J’aime beaucoup ce type d’interaction, mais Instagram contribue énormément à élargir mon réseau. Même si le lien se crée de façon virtuelle, je crois qu’il est tout aussi fort et important.

Quatre images de Julia, alias Toronto Plant Girl

Quel a été le moment le plus important pour votre entreprise?

Le jour où je me suis procuré mon véhicule de travail : une fourgonnette de livraison que j’ai affectueusement nommée Vanny! En fait, mes abonnés l’ont surnommée « Vanny DeVito ». D’abord, je cherchais un VUS en me disant qu’il pourrait me servir même si mon projet ne fonctionnait pas. Avec un véhicule comme le mien, c’est plus contraignant. J’ai donc dû me faire confiance. En réalisant tout le travail que j’avais accompli en peu de temps, j’ai fait le saut.

En ayant mon logo et mes coordonnées sur mon véhicule de travail, j’ai davantage l’occasion de faire connaître mon entreprise. Les gens prennent des photos et lisent les codes QR à l’arrière pour accéder à mon site Web ou prendre un rendez-vous.

Quels sont les défis que vous avez dû relever?

Au départ, les clients préféraient toujours faire affaire directement avec moi, car je suis la propriétaire de l’entreprise. Ils voulaient que je fasse l’entretien de leurs plantes ou avoir une consultation avec moi. Je devais non seulement jouer plusieurs rôles, mais j’avais aussi l’impression de devoir me trouver à beaucoup d’endroits en même temps! Même si j’ai une équipe incroyable, j’ai eu de la difficulté à changer mon approche pour déléguer des responsabilités à mes employés. J’ai dû accepter de me détacher pour les laisser faire leur travail.

Quel conseil pouvez-vous donner aux autres entrepreneurs?

Je crois fortement qu’on doit toujours continuer d’apprendre. Même si vous croyez être expert dans votre domaine, vous pouvez toujours vous améliorer. Je relis parfois les livres que j’ai trouvés enrichissants ou je parle à des professeurs d’horticulture pour avoir leurs conseils. Il y a toujours de nouvelles technologies, de nouveaux progrès, de nouveaux concepts. On doit s’assurer d’être au courant pour ne manquer aucune occasion d’affaires.

Comment décririez-vous la communauté de gens qui se passionnent pour les plantes à Toronto?

C’est un espace chaleureux, invitant et tolérant. Si je sais d’avance que quelqu’un organise un événement, une vente ou une boutique éphémère, j’essaie toujours d’y participer. J’ai organisé des activités dans des centres de jardinage qui m’ont vraiment permis d’augmenter le nombre d’abonnés à mon compte. Cette communauté m’a permis de tisser de véritables liens d’amitié, à Toronto et ailleurs dans le monde.

Enfin, nous devons savoir : quelle est votre plante préférée?

Ma plante préférée dans ma collection, c’est probablement ma Monstera Thai Constellation, une plante plus rare et un peu dispendieuse. Quand je l’ai achetée en 2019, elle était toute petite. C’est génial de la voir grandir. Pour mes clients, je recommande souvent la Dracaena Reflexa. C’est une plante superbe, facile à entretenir et qui tolère les endroits peu éclairés où il n’y a pas de lumière directe du soleil. Elle s’harmonise également avec différents styles de décoration. Que ce soit moderne et organique ou plutôt wabi-sabi, c’est toujours un excellent choix.


En savoir plus sur l'entreprise de Julia

Pour en découvrir plus sur l'entreprise de Julia, visitez torontoplantgirl.com (en anglais seulement).