Découvrez Rachel Adjei et le projet Abibiman, une petite entreprise qui rassemble une communauté en mettant l’accent sur l’accès à l’alimentation.

Rachel Adjei est propriétaire et exploitante du projet Abibiman, une entreprise culinaire qui fait la promotion de saveurs et d’ingrédients uniques à la cuisine africaine. Le terme Abibiman, qui signifie « la terre d’origine des Noirs », est une façon de dire « Afrique » dans le dialecte twi, parlé au Ghana. Rachel prépare tous ses produits avec son équipe à Toronto en mettant l’accent sur l’esprit de communauté, la célébration des diverses cultures et cuisines du continent africain, la justice alimentaire et l’accès à l’alimentation. Nous l’avons rencontrée pour en savoir plus sur son expérience en tant que propriétaire de PME fortement engagée dans sa communauté. 

Quel est l’aspect le plus gratifiant de votre travail en tant que propriétaire d’entreprise?

J’ai la chance de pouvoir tisser des liens avec ma communauté, et plus particulièrement, d’être en contact avec ma culture, ce qui fait que je suis très attachée à tous les aspects de mon travail, même ceux qui pourraient sembler ennuyeux ou fastidieux. J’arrive à créer un sentiment de nostalgie et de réconfort chez de nombreux clients, qui me disent : « ceci me rappelle mon pays ». 

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En quoi le projet Abibiman contribue-t-il à sa communauté?

J’ai d’abord créé mon entreprise dans le but d’amasser des fonds pour soutenir l’organisme de charité Afri‑Can FoodBasket. Son objectif est de fournir de la nourriture à des personnes à faible revenu ou en situation d’insécurité alimentaire, principalement dans la communauté noire, en leur donnant accès à de la nourriture culturellement appropriée, un aspect auquel j’accorde beaucoup de valeur. En fait, pour moi, la nourriture va bien au-delà de l’alimentation : elle raconte une histoire et favorise le contact avec les autres. Les personnes qui expriment leur culture culinaire se valorisent et renforcent leur sentiment d’appartenance à leur communauté. J’estime avoir donné environ 9 000 $ à Afri-Can FoodBasket depuis mes débuts, et j’en suis seulement à ma deuxième année. Même si je ne leur fais pas toujours un don directement, je leur achète des fruits et légumes, j’utilise leur service de traiteur et je fais la promotion de leurs initiatives.

Comment vos objectifs ont-ils évolué depuis que vous avez démarré votre entreprise?

Comme j’ai d’abord créé mon entreprise pour soutenir un organisme de charité, j’ai dû me faire à l’idée de fixer un prix pour mes produits. L’adaptation a été particulièrement difficile en raison de l’importance que j’accorde à la justice alimentaire et à l’accès à l’alimentation. Augmenter les prix peut limiter l’accès aux produits, ce qui fait que je me préoccupe inévitablement de cette question.

De quelle façon rencontrez-vous des personnes qui partagent vos idées dans votre industrie?  

En tant que cheffe cuisinière qui souhaite sensibiliser la population à la justice alimentaire, je rencontre à la fois d’autres chefs ou d’anciens chefs et des propriétaires d’épicerie ainsi que des acteurs politiques, entre autres. Les médias sociaux sont très efficaces pour rassembler les personnes qui partagent les mêmes intérêts. On y trouve de nombreux groupes qui organisent des ateliers et des rencontres sur Zoom. Nous sommes parfois un groupe d’une centaine de personnes à nous réunir pour discuter des enjeux qui nous touchent. Le mouvement pour la justice alimentaire existe depuis longtemps, et de plus en plus, nous arrivons à faire entendre notre voix.

Quelle est la réalisation dont vous êtes la plus fière en tant que propriétaire d’entreprise?

Le tournage de ma vidéo promotionnelle pour Interac. La journée a été stressante, car c’était une nouvelle expérience pour moi, mais j’ai pu compter sur le soutien de ma famille. Je suis très contente du résultat et fière de constater tout le chemin que j’ai parcouru jusqu’ici. Visionnez la vidéo Interac ci-dessous (en anglais seulement).

Quel conseil donneriez-vous à un autre propriétaire de PME ou à quelqu’un qui démarre son entreprise?

Si vous trouvez ce qui vous passionne vraiment, tous vos efforts en vaudront le coup. Chaque bon moment me rappelle pourquoi j’ai lancé mon entreprise et me donne la force de continuer.


En savoir plus sur le projet Abibiman, qui utilise Virement Interac pour appuyer les collectivités locales

Rachel Adjei est propriétaire et exploitante du projet Abibiman, une entreprise culinaire africaine qui célèbre les ingrédients et les saveurs plutôt rares dans la culture alimentaire occidentale.

Rachel s’est associée à Interac, car elle utilise la plateforme Virement Interac pour recevoir de façon rapide et sécuritaire les paiements de ses clients ainsi que pour redonner à sa communauté en faisant des dons à l’Afri-Can FoodBasket.

Regardez la vidéo pour en savoir plus sur le projet Abibiman et sur la façon dont Rachel soutient sa communauté.


Consultez theabibimanproject.com (en anglais seulement) pour en savoir plus.