Découvrez le chef Amine et sa cuisine méditerranéenne sur le pouce dans le Mile End, à Montréal.

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La FCEI a rencontré Amine pour en savoir plus sur le démarrage de son entreprise, ses projets d’expansion et pourquoi il se sent dans son élément.

Lorsque son partenaire d’affaires lui a proposé de se lancer dans la restauration rapide, Amine Laabi s’est lui-même surpris de vouloir embarquer dans l’aventure. En tant que chef, il aurait sans doute trouvé l’idée insolite si ce n’était de la situation économique après la pandémie. Ainsi, le 4 juin 2023, lui et son ami d’enfance Karim Mahmoud ont ouvert Loumi, un comptoir de restauration rapide avec une identité culinaire unique où le fromage halloumi est à l’honneur.

Déjà prisé par beaucoup d’amateurs, ce délice méditerranéen a la particularité de pouvoir griller sans fondre en maintenant sa texture. On peut aussi le manger froid. Chez Loumi, Amine l’apprête de façon créative dans ses plats à emporter. C’est d’ailleurs ce qui l’a séduit dans l’idée de Karim : redorer la réputation du fast-food en travaillant avec ce fromage mi-ferme riche et polyvalent pour créer de délicieuses recettes inspirées de la cuisine méditerranéenne et du Moyen-Orient.

Quel est l’aspect le plus important dans votre vie de propriétaire d’entreprise?

Les défis à relever sont nombreux, mais c’est ce qui nous motive. Et je ne suis pas dépaysé, parce que j’ai l’habitude comme chef de m’occuper de la gestion en plus de la cuisine. Donc, même si c’est le premier restaurant dont je suis propriétaire, je suis dans mon élément. Quand un problème survient dans le fonctionnement de l’entreprise, je peux rapidement trouver une solution grâce à mon expérience.

Côté rentabilité, aucune surprise : c’est difficile, mais ça fait partie du jeu. Nous en sommes déjà à préparer l’ouverture d’un deuxième comptoir au Marché Jean-Talon, cet été.

Comment votre entreprise se distingue-t-elle au sein de votre communauté?

Notre premier comptoir se trouve dans le Mile End, un quartier de Montréal réputé pour la qualité de ses restaurants qui attire une clientèle locale, mais pas seulement. Les gens viennent aussi de loin et sont nombreux, particulièrement durant l’été, à venir découvrir de nouveaux restaurants ou comptoirs de restauration. En un an dans le quartier, nous avons réussi à créer notre identité et à bâtir notre clientèle. Pour la plupart des habitués, c’est Loumi et rien d’autre!

En restauration, l’heure du jour et la saison sont toujours des facteurs à considérer, mais nous sommes en mesure de maintenir la qualité, même en période d’affluence. De plus, 80 % de nos plats sont végétariens, ce qui nous aide beaucoup, car ce type d’alimentation compte beaucoup d’adeptes dans notre communauté.

Comme nous sommes situés près de nombreux bureaux, nos clients trouvent le comptoir très pratique, tout particulièrement le midi! Ils viennent chercher du Loumi parce qu’ils veulent un bon repas cuisiné avec des ingrédients frais. Nous offrons également un rabais aux jeunes de deux écoles du quartier.

Quatre images du chef Amine

Combien d’employés avez-vous?

À l’heure actuelle, notre équipe compte environ 5 employés à temps partiel et quelques-uns à temps plein. Nous comptons augmenter ce nombre à plus de 10 dès la semaine prochaine.

Notre nouveau comptoir de restauration au Marché Jean-Talon représente également un nouveau défi de gestion, surtout que nous devons le construire à partir de rien dans un stationnement!

Comment vous vous rapprochez de vos clients?

Nous sommes très à l’écoute de notre clientèle, et nous tenons compte de leurs commentaires pour leur donner le meilleur service possible et rectifier le tir au besoin. On offre aussi des spéciaux pour les clients du quartier. On a une entente pour les employés d’Ubisoft et on offre un plat spécial à 9,99 $ boisson comprise aux élèves de deux écoles.

Vos objectifs sont-ils les mêmes après votre première année?

Au début, on avait notre vision, mais on essaye de ne pas trop toucher à notre concept qui n’existe pas ailleurs. Nous devons miser beaucoup plus sur le marketing. Évidemment, comme le concept fonctionne bien, nous voulons répondre aux attentes des clients en évitant de le changer. Mais notre principal objectif demeure le même : faire grandir la marque et démarrer un réseau de franchises! Quant à nos compétiteurs, ils sont peu nombreux à pouvoir rivaliser avec le caractère unique et authentique de Loumi. Nous accordons beaucoup d’importance aux détails, sans rien laisser au hasard.

Quels conseils donneriez-vous à un futur entrepreneur?

On doit s’écouter et réaliser nos rêves. Depuis que je travaille à mon compte, ma vie a changé. Je n’aurais jamais acquis autant de compétences utiles en étant employé. Mon travail n’aurait pas la même importance à mes yeux. Le plus important, c’est de penser d’abord aux clients, car ce sont eux qui consomment nos produits. Le fait d’être à leur écoute nous permet d’avoir l’heure juste pour éviter les efforts inutiles et renforcer notre efficacité. Après tout, si on a pris le temps nécessaire pour évaluer un projet, je crois qu’on augmente ses chances de réussite en suivant son intuition. Si une formule fonctionne, on doit la garder.

Quel a été le moment le plus heureux ou glorieux pour votre entreprise?

Le jour de l’ouverture de notre restaurant. Le résultat de beaucoup de travail réussi après avoir surmonté de nombreux défis. On vit au jour le jour, mais le plus dur, c’est le démarrage de l’entreprise. On s’adapte et on règle les problèmes. C’est vraiment notre force, et puis il ne faut pas se limiter.


En savoir plus sur l'entreprise d’Amine

Pour en découvrir plus sur l'entreprise d’Amine, visitez loumi.ca/fr.